Selon les époques et les pays, les ruches peuvent être très différentes, le principal étant que la colonie se soit à l’abri des intempéries.
Au temps des Mayas ou des Egyptiens, les ruches étaient en argiles. Au temps des Gallo-Romains, elles étaient constituées d’un tronc d’arbre évidé appelé « ruscen », ce qui serait à l’origine du nom « ruche » en français.
Des ruches en paille tressée étaient utilisées dans des régions plus agricoles ou par des nomades, car elles étaient plus légères.
C’est en Grèce, qu’ont été inventés les cadres dits « mobiles », ce qui a permis d’effectuer les récoltes de miel sans condamner la colonie.
Au 19ième siècle, l’ukrainien Pet Prokopovitch inventa une ruche en bois composée de 3 niveaux. Ce type de ruche a remplacé progressivement les anciennes ruches fixes.
D’autres modèles ont depuis vu le jour, et sont encore utilisées.
Par exemple les ruches « Langstroch » (1851) sont plus utilisées par les professionnels, elles sont plus adaptées pour faire de l’élevage et les hausses plus lourdes nécessitent du matériel approprié.
Les ruches de type « Warré » sont moins destinées aux récoltes qu’à l’observation des abeilles.
Les ruches « Dadant » sont très répandues. Elles offrent un bon compromis entre l’élevage, la production et le matériel nécessaire à leur exploitation.
Mais, même si on parle d’abeilles « domestiques », elles n’ont pas besoin de l’homme pour vivre. Chaque année, au printemps, le phénomène des essaimages est là pour nous le rappeler.
Ce sujet fera l’objet d’un autre article …